Toute cette histoire a commencé, comme souvent, par l’envoi d’un recueil de poésie, suivi de très près par l’envoi d’une pièce de théâtre. Pas de bougie bougie avait déjà été montée, avait déjà été jouée, avait déjà fait pleurer et rire beaucoup de spectateurices. Il a fallu un peu de temps pour découvrir ce texte, ou alors juste le temps qu’il fallait pour qu’il soit rejoint par une autre pièce de théâtre, et deux autres destinataires, dans la boîte mail, la bien nommée Shakesqueer : la querelle.

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À la lecture de ces deux textes, co-écrits avec Alix Gourreau et Louise Dejour-Chobodickà, les résonances sont évidentes, et le jeu d’échelle aussi vertigineux que réjouissant : passer du privé au politique, du huis-clos familial à la campagne présidentielle ou encore de la comédie noire à la tragédie qui (spoiler alert) ne finit pas si mal. Ces deux pièces, où l’humour le dispute à la tendresse, se lisent en parallèle, et les clins d’œil en interne, comme des private jokes avec le lectorat, ne manquent pas de faire sourire.

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Sarah Gourreau a travaillé en tant que metteuse en scène et comédienne au sein de la Troupagnie Mirifique à Nantes, qui a accueilli et bercé collectivement les premières versions de ces pièces, bien avant qu’elles ne se rejoignent dans un livre. Nous avons eu la chance d’assister à la représentation de Shakesqueer : la querelle en hiver 2021, interprété par les membres de Mirifique, et mis en scène par Sarah et Louise.

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Il y a eu la poésie, le théâtre, et bientôt Sarah ajoutera à ses cordes le roman. Oui, en septembre 2023, on retrouvera son talent pour dessiner les contours de personnages touchants dans leurs élans, et profondément animés par la douceur dans son premier roman, Vaisseau-mère.

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