L’écriture est une sorte de dynamique très addictive qui incite au page turner même si l’on ne comprend pas toujours tout. Il y a une réelle progression quand on passe d’une chaîne à une autre avec la sensation d’être encore un peu plus loin dans l’absurde, le cynisme et la violence. Le tout repose sur une «cohérence algorithmique» : et c’est très surprenant de lire quelque chose dont la forme épouse parfaitement le fond. J’ai un peu l’impression d’avoir parcouru un OVNI, une chose sur laquelle il est difficile de mettre une étiquette. Il reste à la fin une sensation de plaisir, que je comparerai au plaisir que l’on peut prendre à consommer «trop» volontairement, mêlé à un sentiment de flou. Je ne crois pas que ce flou soit dérangeant, au contraire il s’inscrit dans cette démarche de consommation de contenus qu’est le livre en même temps qu’il le dénonce.
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